Blessé lors d’une tentative de braquage sur la piste de l’ancienne aviation, Maxime Alcius n’a pas survécu tandis que Anthony Lapeyre, reporter de nationalité française, s’en est sorti sain et sauf ; l’un des meurtriers a été touché dans des échanges de tirs avec la police et son arme confisquée
Maxime Alcius, le chauffeur d’un journaliste de Radio Métropole, Anthony Lapeyre, a succombé mercredi après-midi à ses blessures après avoir été touché lorsque des bandits avaient pris pour cible le véhicule à bord duquel circulaient les deux hommes, sur la piste de l’ancienne aviation Boenfield.
Le confrère de nationalité française est lui sorti indemne de cette attaque perpétrée alors que le conducteur tentait d’accélérer en ignorant l’ordre de s’arrêter que lui avaient intimé trois individus armés, a indiqué à Radio Kiskeya le directeur de l’information de la station privée, Radio Métropole, Wendel Théodore.
Les bandits ont ouvert le feu sur la voiture, touchant à la ceinture M. Alcius qui devait décéder peu après son admission à l’hôpital.
L’un des malfaiteurs a été blessé dans des échanges de tirs avec la police rapidement arrivée sur les lieux. Si son sort restait inconnu, en revanche, un pistolet 9mm abandonné a pu être récupéré.
Lors de l’incident, le reporter Anthony Lapeyre venait de déposer sa femme au service de la circulation où elle travaille.
Wendel Théodore n’était pas en mesure de dire s’il s’agissait d’un attentat ou d’un nouvel acte de banditisme. Mais, il rappelle que l’insécurité criminelle sévit régulièrement dans la zone de l’ancienne aviation.
Plongé dans la désolation, le père de la victime a mis en relief le destin tragique de sa famille en précisant que la mère de son fils, Maxime, fut abattue 29 ans plus tôt, en 1983, par un "tonton macoute" sous le régime autoritaire d’un certain Jean-Claude Duvalier. sp
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