Le
chef démissionnaire de la diplomatie haïtienne attend la sanction du
Parlement dans un contexte de grave crise politique qui place les deux
pouvoirs au bord de la confrontation et met à mal la légitimité du
Président confronté à des suspicions répétées sur sa nationalité et son
projet de restauration d’un régime autoritaire
Le Président Michel Martelly a
désigné vendredi le chancelier du gouvernement démissionnaire Laurent
Lamothe, 39 ans, pour succéder au Premier ministre Garry Conille forcé,
il y a une semaine, de se retirer à la suite d’une série de conflits
l’ayant opposé au chef de l’Etat et à son propre cabinet ministériel
impliqué dans une vaste fronde.
Homme d’affaires et ancien joueur de tennis, le nouveau Premier ministre désigné est considéré comme l’un des bras droits du dirigeant haïtien dont il avait pris une part active à la campagne électorale.
Selon des sources officielles, après plusieurs jours de consultations préliminaires, M. Martelly a informé les présidents du Sénat, Dieuseul Simon Desras, et de la Chambre des Députés, Levaillant Louis-Jeune, de sa décision.
Une liste initiale de trois candidats potentiels à la Primature comprenait outre le nom de Lamothe, ceux du très influent ministre de l’intérieur, Thierry Mayard Paul, et de Anne Valérie Milfort, une proche collaboratrice du chef de l’Etat.
La nomination du ministre des affaires, qui doit être approuvée par le Parlement en Chambre séparée, survient dans un contexte de crise politique aiguë qui tend à rendre Sénateurs et Députés de plus en plus hostiles à Michel Martelly accusé de vouloir instaurer un nouveau régime dictatorial en Haïti, à travers l’adoption de mesures inconstitutionnelles ou la manifestation d’intentions franchement anti-démocratiques.
L’ancien chanteur de Compas Direct surnommé « Sweet Micky », au pouvoir depuis neuf mois, est engagé dans un bras de fer avec le Sénat en faisant obstruction à une enquête ouverte sur sa présumée double nationalité américaine et italienne.
Principal accusateur, le Sénateur Moïse Jean-Charles affirme que Laurent Lamothe serait également de nationalité étrangère. Des allégations que l’intéressé rejette catégoriquement.
Mardi, une résolution a été introduite au Grand Corps recommandant le gel du processus de désignation et de ratification d’un nouveau Premier ministre jusqu’à ce que le Président soumette ses documents de voyage à la commission sénatoriale.
Une tendance similaire avait commencé à se dégager au sein de la Chambre basse, lors d’une séance plénière consacrée à la crise politique suspendue mardi soir. spp/Radio Kiskeya
Homme d’affaires et ancien joueur de tennis, le nouveau Premier ministre désigné est considéré comme l’un des bras droits du dirigeant haïtien dont il avait pris une part active à la campagne électorale.
Selon des sources officielles, après plusieurs jours de consultations préliminaires, M. Martelly a informé les présidents du Sénat, Dieuseul Simon Desras, et de la Chambre des Députés, Levaillant Louis-Jeune, de sa décision.
Une liste initiale de trois candidats potentiels à la Primature comprenait outre le nom de Lamothe, ceux du très influent ministre de l’intérieur, Thierry Mayard Paul, et de Anne Valérie Milfort, une proche collaboratrice du chef de l’Etat.
La nomination du ministre des affaires, qui doit être approuvée par le Parlement en Chambre séparée, survient dans un contexte de crise politique aiguë qui tend à rendre Sénateurs et Députés de plus en plus hostiles à Michel Martelly accusé de vouloir instaurer un nouveau régime dictatorial en Haïti, à travers l’adoption de mesures inconstitutionnelles ou la manifestation d’intentions franchement anti-démocratiques.
L’ancien chanteur de Compas Direct surnommé « Sweet Micky », au pouvoir depuis neuf mois, est engagé dans un bras de fer avec le Sénat en faisant obstruction à une enquête ouverte sur sa présumée double nationalité américaine et italienne.
Principal accusateur, le Sénateur Moïse Jean-Charles affirme que Laurent Lamothe serait également de nationalité étrangère. Des allégations que l’intéressé rejette catégoriquement.
Mardi, une résolution a été introduite au Grand Corps recommandant le gel du processus de désignation et de ratification d’un nouveau Premier ministre jusqu’à ce que le Président soumette ses documents de voyage à la commission sénatoriale.
Une tendance similaire avait commencé à se dégager au sein de la Chambre basse, lors d’une séance plénière consacrée à la crise politique suspendue mardi soir. spp/Radio Kiskeya
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